Voici trois POÈMES HORIZONS...
quelques mots associés,
corps graphiques non uniformes,
accolades automatiques auprès de trois biens aimés.
Foreign tongue kiss
Des baisers de langues étrangères,
Des baisers de langues de cœur,
Tout ce que j’ai su faire
Des repas généreux et rieurs
Avec des perroquets insulaires…
Des marches longues sur le globe
Proches
Des 50 secondes les plus emplies de ma vie
- Si je pouvais garder à jamais tout cela en moi, tout ce que ces jours m’ont apporté -
D’après Patti Smith “The fullest fifty second i have ever known“
Dimanche à Walt Whitman
À la parole
Posée avec précaution
De la remontée jusqu’au perron
Aux estivants lessivés
À la nouvelle désobéissance
Aux ripostes antiques
Aux moments poétiques permanents
Qui semblent menacés
Aux passages vers l’opposition
Aux cantos archaïques
A ceux qui donne le don
À Walt Whitman
À ses Feuilles d’herbes
D’encre, de lettres, de ponts
À l’artisan la maison
Au chanteur la chanson
Elle lui revient presque totalement
D’après Walt Whitman – “Feuilles d’herbe“
Oiseau sans panique
Mozart Inside résonne
Entouré de toute sa symphonie
C’est le déluge en cercle de joie
Enfants terriblement secs
Du bout des ongles
On s’abreuve
Toi – devenu Tourterelle mélodique
Oiseau virevoltant sans panique
Je frotte des œillères où les êtres trop humains s’accrochent
- A qui sont ses mains dans ce buisson d’imbéciles
Pourquoi se battent-elles dans le couchant
Se voler dans les plumes pour un oui pour un non *
Soudain la réalité irrémédiablement brumeuse et mirifique
Une question pour tous de claudiquer - d’aimer comme on le veut - d’embrasser toutes les formes –
question romanesque – puissante - déconditionnée
La question me restitue des pelures de gitane
*D'après Bertrand Belin
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